Aidez-moi ! J'ai besoin d'une technologie d'automatisation - et maintenant ?

Comment les PME démarrent même sans budget de groupe.

L'automatisation ? La numérisation ? C'est cher, compliqué et réservé aux grands groupes. C'est ce que pensent de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) lorsqu'il s'agit d'intralogistique moderne. Pourtant, il existe aujourd'hui des solutions adaptées aux besoins des PME, qui peuvent par exemple évoluer en fonction des besoins. Il est plus facile de se lancer qu'on ne le pense et les potentiels sont rapidement perceptibles.

Environ 80% des PME travaillent encore avec des processus manuels. Cela signifie une charge de travail élevée pour le personnel, plus d'erreurs et peu de transparence. Parallèlement, les exigences en matière de délais de livraison, de complexité des commandes et de disponibilité des données augmentent. Les clients attendent des processus sans erreur malgré le manque de personnel. La courbe des coûts ne connaît elle aussi qu'une seule direction. "La numérisation plus l'automatisation assurent la compétitivité. Elle remplace les routines et augmente considérablement l'efficacité et l'efficience", explique Joachim Kieninger, directeur Strategic Business Development, Element Logic Allemagne.

Flexible plutôt que figé
"De nombreuses PME hésitent. Elles craignent d'investir dans une impasse ou d'opter pour la mauvaise technique", observe Kieninger. Il existe des solutions qui répondent exactement aux souhaits des PME. Des systèmes comme AutoStore peuvent être introduits pas à pas. "L'investissement reste ainsi gérable. Les premiers résultats sont rapidement perceptibles, notamment en termes de réduction des temps de préparation des commandes et des erreurs d'expédition", souligne Kieninger. Certains pensent qu'une trop grande automatisation leur fera perdre en flexibilité. Que se passe-t-il lorsque la gamme de produits change ou que les commandes fluctuent ? Kieninger réfute ces inquiétudes : "Les systèmes modernes offrent précisément cette flexibilité. Ils s'adaptent au lieu de bloquer".

Stratégies concrètes
Il n'est pas nécessaire de tout reconstruire. Une analyse des processus montre où le bât blesse, par exemple en cas de pics de commandes ou de goulots d'étranglement. Il est préférable que les PME commencent par une solution simple et semi-automatisée. Celle-ci peut être étendue ultérieurement. L'entreprise continue à fonctionner. Il est important de planifier avec des partenaires qui comprennent les exigences et qui planifient en fonction du budget, du temps et des ressources. Le contrôle des résultats - comme le retour sur investissement - en fait également partie. Un business case avec des KPI crée de la transparence et renforce l'argumentation, tant en interne que vis-à-vis d'autres parties prenantes. Ainsi, ce qui semble être une étape importante devient un processus calculable avec une valeur ajoutée concrète et un effort gérable.

LVS comme clé
"La plupart des PME travaillent encore avec des listes papier ou utilisent des fonctions ERP simples pour l'entrepôtֿ. Cela se traduit par des processus inefficaces, un onboarding fastidieux et un manque de visibilité. Nous remarquons que les entreprises souhaitent plus de transparence et moins de dépendance vis-à-vis des individus", explique Christoph Wulff, Head of Business Development S&P | Element Logic. C'est précisément ce que permet un LVS : des flux de travail clairs, une base de données centrale et la base numérique pour des processus automatisés. "Nos clients sont souvent surpris de voir à quel point la charge de travail des employés est allégée et à quel point les flux de matériaux sont planifiables", ajoute Wulff.

‍Supprimer les blocages internes
Lors de la transformation numérique, ce sont généralement les obstacles internes qui posent problème. Le soutien de la direction fait souvent défaut. Les services ne vont pas dans le même sens. Les investissements échouent en raison de la résistance interne ou de l'incertitude quant à savoir si l'effort en vaut la peine. Des économies et des revenus potentiels restent ainsi inexploités. À cela s'ajoutent les questions de protection des données et de sécurité informatique. En outre, le temps manque pour se pencher sur le sujet de manière structurée. Le quotidien domine. Wulff connaît les pierres d'achoppement : "La volonté est là, mais il manque le savoir-faire informatique et la vision stratégique. La numérisation se fait en marge - sans objectifs clairs ni avantages mesurables. La peur d'un "monstre de projet informatique" est également un frein. Or, les logiciels modernes ne nécessitent pas un tour de force de plusieurs mois. "La mise en œuvre standard d'un AutoStores et de ses fonctions de base peut être réalisée en une semaine. Il est préconfiguré, modulaire et compatible avec le cloud, ce qui est idéal pour un démarrage avec peu de ressources", explique Wulff.

Le changement commence dans la tête
Les structures établies, le manque de responsabilités ainsi que les listes Excel, les ruptures de médias et les solutions isolées freinent l'introduction de nouveaux outils. Le progrès stagne donc. C'est pourtant cette situation de départ qui offre de grandes opportunités. Un LVS bien configuré garantit des processus structurés, facilite l'échange de données et rend les prévisions possibles. Mais la technique seule ne suffit pas. Le véritable défi réside dans l'évolution des méthodes de travail. "Les collaborateurs sont sceptiques face au changement. Ils agissent sur la base de l'expérience plutôt que sur celle du système. La numérisation ne doit pas être une fin en soi, mais doit résoudre des problèmes concrets. Les avantages doivent être perceptibles pour tous", résume Wulff.

Démarrer en douceur
Element Logic recommande de mettre en œuvre la numérisation et l'automatisation par petites étapes. Un projet clairement défini facilite le démarrage. Il est essentiel d'impliquer les principaux utilisateurs clés dès le début. Ils agissent comme des multiplicateurs et favorisent l'acceptation dans l'entrepôt. La gestion du changement joue un rôle central. "Techniquement, beaucoup de choses sont possibles, mais si vous ne faites pas participer les employés, vous échouerez", souligne Wulff. Une communication ouverte, des objectifs clairs et des formations pratiques sont essentiels. C'est ainsi que les équipes acquièrent de l'assurance dans l'utilisation de nouveaux systèmes.

Attendre n'est pas une option
"Les technologies numériques ne sont pas l'apanage des grandes entreprises. Les PME à petit budget en profitent aussi, et souvent plus rapidement. Celles qui n'agissent pas perdent le contact. Tant sur le plan technique que personnel. Car pour les spécialistes, les processus numériques sont souvent un critère de décision", résume Kieninger. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des solutions spécialement conçues pour les PME. Elles peuvent être mises à l'échelle, financées et introduites à court terme. Il n'est pas nécessaire d'avoir un plan directeur sur dix ans. Une première étape bien planifiée suffit.

Citation de Stefan Spänhoff, direction du centre de logistique et de services J. W. Zander GmbH & Co. KG Ouest à Bochum. "Les exigences de notre logistique ne cessaient de croître et l'ERP ne pouvait plus suivre. Un LVS spécialisé était la conséquence logique. Aujourd'hui, grâce à de nombreux indicateurs et à une grande transparence, nous pouvons piloter, planifier et suivre les opérations avec beaucoup plus de précision. Sans LVS, cela n'aurait pas été possible. Dès le premier jour, la collaboration a été orientée vers la recherche de solutions. Nous avions le sentiment qu'ils comprenaient notre façon de faire et qu'ils nous conseillaient en fonction de nos besoins. Rétrospectivement, le choix d'un LVS a été une étape importante - aujourd'hui, c'est toute notre entreprise qui en bénéficie".

En résumé

Défis:‍

• Peur des systèmes rigides.
• Expérience insuffisante en matière d'automatisation.
• Absence de gestion de projet interne.
• Peur de l'investissement et incertitude technologique.
• Manque de soutien au sein de l'entreprise.
• Déficits structurels.

Solutions possibles :

• Démarrer avec de petites solutions évolutives.
• Automatisation partielle plutôt que reconstruction complète.
• Utiliser des solutions de cloud computing.
• Un LVS crée une structure et une transparence.
• Gérer le changement et impliquer les utilisateurs clés.
• Rendre les succès mesurables avec des KPI et des business cases.

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